violoniste franco-polonaise qui
a acquis une renommée internationale comme soliste en jouant les grands
concertos de violon, sans toutefois négliger les oeuvres rarement jouées, les
créations et la musique de chambre. Son développement artistique est marqué par
les célèbres pédagogues J. Jankielewicz, H. Szeryng, Y. Menuhin, S. Vegh. Elle
obtient la plus haute distinction au Conservatoire National Supérieur de
Musique de Paris dans la classe de J. Fournier.
Elle débute comme soliste à
15 ans avec le concerto de Mozart à Salzbourg puis à 18 ans avec le concerto de
Brahms à la salle Gaveau
à Paris.
Les grands festivals de
Menton, Radio France, Bordeaux, Paris et Reims, les salles aussi prestigieuses
que le théâtre des Champs Elysées, lOpéra Comique, salle Gaveau, Radio France,
les grands théâtres de Brescia, Milan et Lisbonne, Philharmonie de Varsovie,
Gevandhaus Leipzig, Suntory Hall de Tokyo... et les orchestres tels que le
Sinfonia Varsovia, Mozarteum de Salzburg, Pomeriggi Musicali de Milan, Ensemble
J.W.Audoli, Classica de Porto, Capella Cracoviensis, Symphonique de la RTV de
Varsovie et philharmonies de Pologne l'ont invitée comme soliste.
Lauréate des nombreux grands
prix aux concours internationaux (Naples, Vercelli, Brescia) elle obtient le
Prix de la Fondation de France et fait partie des artistes soutenus par la fondation Menuhin
et la
fondation Philip Morris.
Sa discographie est en
partie consacrée aux chefs duvres méconnus. Son CD avec lOrchestre
Symphonique de la Radio
et Télévision polonaise nous fait découvrir le magistral concerto du grand
compositeur franco-polonais Alexandre Tansman et les ravissantes Cinq pièces.
Ce compact a trouvé un écho enthousiaste dans la presse internationale:
sélection revue internationale Strad,
Cinq Diapasons, Le Monde de la Musique etc. Elle a
enregistré deux DVD avec les « Solistes de Versailles » et sortira très
prochainement un nouveau CD. Elle vient d'effectuer une série de concerts très
remarquée par la presse en Allemagne et en Pologne.
Beata Halska est premier
violon du Quatuor LEONORE.
«le concerto joué par Jasha Heifetz bénéficie enfin dune
interprétation récente de Beata Halska... une part de lattrait de cette uvre
tient à linterprétation dune sonorité juste et impeccable... » (Le Monde de la
Musique)
« ... Le jeu de Beata Halska m'a rappelé celui de Jasha
HEIFETZ. II n'y a que chez les plus grands maîtres qu'on peut trouver cette
clarté du discours et cette simplicité. » (Gazeta
Wyborcza)
Joanna
SZCZEPANIAK
pianiste d'origine polonaise, lauréate de plusieurs concours
pianistiques et de musique de chambre : 1er prix au concours de musique de
chambre à Łódź (1983), 2ème prix au concours de piano M. Magin à Paris (1989),
5ème prix au concours de piano I. Paderewski à Bydgoszcz (1986). Elle a été
trois fois boursière de la Société F.Chopin à Varsovie (1983 ,86 ,87 ) et du
Ministère de la Culture.. Elle a reçu le Prix spécial au tournoi de musique de
chambre à Karlsruhe.
Avant son arrivée en France,
elle a été élève du professeur Andrzej Jasiński à l 'Académie de musique à
Katowice, où elle a obtenu à lunanimité en 1986 le prix dans les disciplines piano
et musique de chambre avec accompagnement.
Entre temps elle s'est
perfectionnée auprès de professeurs tels
que : W. Mierzanow, R. Bakst, E. Mogilewski. Elle a aussi participé en
tant qu'accompagnatrice au concours de violon à Poznań.
Elle a été invitée également
à Salzbourg au stage d'été "Mozarteum" en 1997 et 98 et au stage des musiciens de
lOpéra Bastille à Noirmoutier.
Elle a joué avec succès en
tant que soliste et chambriste avec des
musiciens de grande renommée, ainsi quavec des orchestres en Pologne en
exécutant des oeuvres de Bach, Liszt, Chopin, Schumann, Ravel, Poulenc, Weber
avec M. Shuehiro, l 'élève de S. Ozawa.
Son disque consacré aux
oeuvres de J. Haydn (les quatuors vocaux et sonates pour pianoforte) a
reçu les 5 diapasons. En 1995 elle a
obtenu le CA en piano et DE en accompagnement.
«Joanna Szczepaniak nous
régale du pianoforte au son charnu, sans estomac creux, avec une telle liberté
et légèreté que lon regrette que le
disque ne soit pas consacré en son intégralité aux sonates de Haydn. En tous
cas, sa présence vaut un salut particulier »
(Jean Hamon
dans "Répertoire des disques
compacts" nr 86/1995)